Navigation d’Automne, Septembre à Novembre 2023

Ce n’était pas si évident, même pour un retraité, de sanctuariser trois mois de l’année pour prendre le temps de naviguer, mais quel bonheur d’en disposer, quel luxe de pouvoir « prendre son temps ».

La destination passe au second plan, on se laisse juste porter par les éléments, on savoure le voyage.

Pour aller où ?

Le sud de l’Angleterre, la Bretagne puis si possible descendre vers la Vendée

Quand ?

Plutôt l’automne, car même si les jours raccourcissent et que la météo peut vite devenir incertaine les arrières saisons peuvent être aussi très agréables et les meilleurs « spots » bien moins fréquentés qu’en été.

Avec qui ?

Seul ou à deux. Le Biloup 26 "Calao" est spacieux pour sa taille, n’en reste pas moins un petit croiseur côtier. Un « whatsApp » est ouvert pour qui veut suivre la navigation et, le cas échéant, me rejoindre pour quelques étapes.

 

Mardi 5 septembre 2023

 

Avant de partir il reste à réparer les feux de navigation. L’ampoule a été remplacée car son filament était cassé, mais l’éclairage reste très faible, à peine visible. En fait les fils du connecteur au pied de mât avaient été intervertis après remontage. Ça n’a pas été facile de trouver la panne ! Les codes couleurs des fils ne nous ont pas aidés, mais enfin c’est réparé…

 

Les pleins sont faits, le bateau en ordre, le départ est pour demain.

 

Mercredi 6 septembre

 

Vent de Nord Est bien orienté pour une mise en jambe et pour les derniers réglages. Douvres ne fait pas rêver. Boulogne sera la première destination. 

 

Jeudi 7 septembre

 

Destination Rye. Ne pas oublier de faire sa déclaration d’atterrissage au gouvernement UK et de placer les pavillons de courtoisie et de déclaration en douane (jaune). C’est parti pour une traversée sans histoire beau temps et belle mer. Attention, il faut arriver à Rye avec la marée car il y a beaucoup, beaucoup de courant dans le chenal d’entrée.

 

Après un arrêt plutôt acrobatique à la capitainerie (au beau milieu du chenal) Il faut attendre que le courant se calme pour rejoindre Rye où il est possible de se placer au ponton. Le bateau se pose à marée basse dans la vase. Il faut monter deux longues amarres pour supporter l’amplitude de la marée.

 

Vendredi 8 septembre

 

Rye mérite bien une escale. Le village, moyenâgeux, est resté pour quelques rues comme à l’origine. Il vaut vraiment la visite. 

 

Samedi 9 septembre

 

Destination Brighton. 42 miles. Brighton est une Marina sans charme entourée d’immeubles, de restaurants et de magasins. Les courses chez Lidl sont épiques. Pour s’y rendre, il faut traverser parkings et rocades. Pas très agréable! 

 

Dimanche 10 septembre

 

On file vers l’île de Wight. De bons moments de voile. 42 miles pour atterrir à Bembridge. Belle marina mais pour faire les courses, il faut contourner un grand plan d’eau. Un paradis pour promener les chiens.

 

Lundi 11 septembre

 

On décolle pour l’extrémité ouest de l’ïle. Destination Yarmouth. 22milles. Un vent souvent de face. Dès l’arrivée, on saute dans nos chaussures pour une balade vers les Needles. C’est beau, très beau ! Retour en bus.

 

Mardi 12 septembre

 

Yarmouth est une grande Marina très visitée avec des bouées d’attente à l’extérieur. Un drapeau rouge est fixé à l’extrémité de la jetée lorsqu’il n’y a plus de place dans le port. J’ai râlé un peu parce qu’ils nous ont placé à l’écart sur un bout de ponton près d’un pont un peu bruyant lorsque passe une voiture.  A l’usage, on s’y fait bien. C’est tranquille.

 

Les bus à deux étages sont une agréable manière de se déplacer. On décide de visiter Newport, grosse bourgade avec beaucoup de verdure et de vieux docs.

 

Mercredi 13 septembre

 

De Yarmourth à Worbarrow Bay via Swanage. 23 miles. 

 

Après un passage devant Swanage où il était possible de prendre une bouée, on décide que ça n’a que peu d’intérêt. On longe la côte jusque Worbarrow bay derrière les « Maps Rocks ». Ça secoue sérieusement au passage mais ça ne dure pas longtemps et derrière les « Maps rocks » c’est la récompense. L’endroit est superbe.

 

Calme, volupté et longue baignade après avoir plongé pour nettoyer l’hélice qui en avait bien besoin.

 

Jeudi 14 septembre

 

La météo est surveillée de près car Antoine, mon coéquipier, doit être rentré en France pour le 25. Les prévisions donnent une mer impraticable à partir du 16 et jusqu’au-delà du 25 septembre !

 

Il faut prendre une décision. Route vers Cherbourg ? C’est la plus courte mais, rester bloqué à Cherbourg n’enchante pas beaucoup plus que de l’être à Portsmouth!  Etude d’une nouvelle route en direct vers Tréguier. D’un point de vue météo, ça passe. On fait route vers Bournemouth. Arrêt ponton au « Parkstone  Yacht Club » pour le plein de gasoil, d’eau et de victuailles.

 

Et en route, il est 13h30.

 

Vendredi 15 septembre

 

Les nuits d’automne sont longues, la mer est assez belle mais les vents sont parfois insuffisants ou contraires. Arrivée vers 21h dans la rivière de Tréguier après 30h de navigation.  Le courant est à contre !  On ne choisit pas toujours ! C’est longuet et bien noir pour rejoindre le port. Un ponton libre nous attend que nous abordons à contre-courant.

 

 Dimanche 17 septembre

 

Balade le matin jusqu’à la passerelle Saint François. Le décor est remarquable. J’ai lu que le port de Tréguier était très bien noté. Ça ne m’étonne pas. C’est loin de la mer et l’appontage est délicat, mais c’est bien abrité et services et commerces sont à proximités.

 

Lundi 18 septembre

 

J’ai fait le plein de gazoil ce matin et le retour a été acrobatique. Je me suis laissé emporter par le courant. Une protection de pare-battage est déchirée, c’est un moindre mal !

 

Mercredi 20 septembre

 

Lors d’une balade le long du Guindy, je fais la curieuse découverte d’un aqueduc qui alimentait Tréguier en eau de source. J’ai bien fait de faire ma balade ce matin. Il pleut depuis 14h !

 

Jeudi 21 septembre

 

Une fenêtre météo s’annonce. Départ précipité pour Port Blanc avec un retour prévu samedi. Je préviens le capitaine du port. Quelques courses en vitesse et départ pour un trajet vent et courant à contre et sous grain. C’est sport mais toujours mieux que de rester scotché à Tréguier. Arrivé à Port Blanc, je cherche une bouée qui me permettra d’échouer. Veste de quart, polaire et cache nez, sont nécessaires pour ne pas avoir froid !

 

Vendredi 22 septembre

 

Il y a eu beaucoup de clapot cette nuit. Le bateau a tapé sur ses quilles avant de se poser, mais j’ai laissé faire, étant trop bien dans mon lit pour en sortir ! Réveil tardif pour récupérer d’une nuit mouvementée.  

 

Je décide de mettre l’annexe à l’eau pour aller me dégourdir les jambes. Port blanc n’a pas changé. C’est beau mais pas un commerce et j’ai oublié d’acheter du pain avant le départ. Ce n’était pas prévu initialement mais départ demain pour Perros-Guirec. C’est juste à côté. 

 

Samedi 23 septembre

 

Et bien non !  Changement de destination. C’est décevant mais, ce ne sera pas Perros car il n’y a pas d’ouverture des portes en mortes eaux et… On est en plein dedans ! Je cherche des solutions mais je n’en vois pas…. C’est donc un retour sur Tréguier. Départ à 8h imposé par les courants. Bonne et agréable navigation à la voile et retour au ponton mais avec un vent de travers. Ce n’est pas facile quand on est seul ! J’inaugure une technique d’accostage apprise sur le site de la BBC.  Nez en appui, barre au vent, plein gaz et … C’est magique, le Calao pivote et se colle au ponton.

Il n’y a plus qu’à descendre tranquillement.

 

Lundi 25 septembre

 

Ma nouvelle coéquipière est dans le train. Elle arrive en milieu d’après-midi. Départ à 16h pour Roscoff en direct. Peu de vent, une houle molle mais haute. Des rencontres de courants spectaculaires. Arrivée à Roscoff vers minuit. 

 

Jeudi 28 septembre

 

Départ pour l’Aber Wrac’h à 6h du matin après avoir fait le plein. On décide, malgré la nuit d’encre, de passer entre l’ïle de Bath et la terre plutôt que de la contourner. Cela nous fait gagner une heure !

 

Un bon vent ensuite dans une mer parfois formée. On entre dans l’Aber Wrac’h par le chenal des Malouines.  De grosses déferlantes s’abattent sur les rochers. C’est impressionnant ! 

 

Vendredi 29 septembre

 

Superbe balade de fin d’après-midi dans l’aber, on rentre… A la nuit tombée.

 

Samedi 30 septembre

 

Le départ est prévu demain pour Brest. Cela nous laisse une journée de détente. On nettoie le bateau et ont fait quelques courses. J’en profite aussi pour passer le dessus des plexiglass au silicone.

Y a une fuite dans le carré qui vient peut-être de là.

 

Dimanche 1er octobre

 

Départ 7h pour Brest, Le temps est calme. Un peu de vent le matin mais mal orienté. Il passe petit à petit à l’ouest mais diminue en intensité. Bref, beaucoup de moteur mais le temps est très agréable. On pêche des maquereaux que l’on cuisine au beurre le soir même. 

 

Mardi 03 octobre

 

Changement de matelot et départ prévu vers 17h pour Camaret. Il est prévu deux heures de voile enfin, on espère ! Dans les faits, on a bien ramé contre le courant dans le goulet. C’était inutile de partir si tôt et illusoire de penser que cela nous permettrait d’arriver avant la nuit. On est bien arrivé mais à 21h ! Moralité : de Brest, Camaret n’est pas loin mais ça peut être long ! 

 

Atterrissage juste en face de leur rhumerie dont nous profitons le soir-même.

 

Mercredi 04 octobre

 

Balade vers la pointe du Toulinguet . Tour et visite des lieux emblématiques de Camaret, la chapelle, le fort et le cimetière des bateaux. 

 

Camaret est étonnamment vivant pour un début octobre.

 

Jeudi 05 octobre

 

Départ dès 6h pour Audierne . Il y a quand même de la route à faire et le raz de Sein à passer. Un Biloup du ponton me montre une application qui gère les courants (Juzzy) . C’est une aide appréciable pour naviguer dans ces endroits où le courant peut être très fort et tournant. C’est impeccable pour optimiser une navigation en profitant au mieux des courants jusqu’à l’arrivée !

 

Au niveau de la pointe du Raz, on décide de passer au plus court, entrée de la pointe et Gorle Greiz. Le passage est très étroit et la mer très agitée, les déferlantes portent vers les rochers. On encaisse une belle dose d’adrénaline. Le vent, ensuite, nous porte jusqu’à Audierne.

 

Un vieux gréement en panne de moteur est échoué sur le banc de sable à l’entrée du port. On tente une manœuvre. Repasser le long de son bord et se faire lancer une amarre que l’on place sur le taquet arrière. L’amarre se tend, l’avant du vieux gréement pivote lentement et le bateau retrouve de l’eau, juste à temps car la marée descend ! 

 

Vendredi 06 octobre

 

Départ vers Guilvinec ou plus si affinités. On verra bien! Le temps est magnifique, un peu de houle et de vent contraire, malheureusement. Après quelques essais infructueux à la voile, on décide de mettre le moteur.

 

Le Guilvinec peut recevoir deux ou trois visiteurs et le service est minimum, notamment en cette saison.

 

Le ballet des pêcheurs de langoustines est captivant.

 

Samedi 07 octobre

 

En route pour Concarneau. Belle journée de voile mais il a fallu d’abord tirer un bord au moteur en direction des Glénan afin de gagner 30° de vent. Puis, c’est la récompense, un seul grand bord jusqu’à Concarneau en passant entre les Glénan et l’île aux lapins.

 

Visite de Concarneau intra-muros et restaurant le soir, encore une très belle journée. 

 

Lundi 09 octobre

 

Départ 7h de Concarneau pour Lorient. La mer est quasiment lisse. Absence de vent.

 

Une ligne est mise à l’eau. Un seul maquereau pour des heures de traine. Ce n’est visiblement plus la saison !

 

Le port de Kernevel paraît bien équipé pour une étape à ravitaillement. Bon choix, la réalité est conforme à ce que j’ai lu

et 10 euros  la nuit c’est presque gratuit! 

 

Mardi 10 octobre

 

Pour les courses, ce matin, on m’a prêté un vélo. Bien pratique.

 

Départ pour le centre de Lorient pour embarquer mon nouvel équipier. Je trouve une place à quai avec beaucoup de chance car le port est bondé.

 

Nous mettons les voiles immédiatement pour Groix où nous arrivons vers 19h. Le temps est très doux très calme c’est reposant. 

 

Mercredi 11 octobre

 

Temps beau et calme. Départ prévu en fin de matinée.On se rend assez vite compte que Belle île, notre destination première, sera difficile à atteindre, elle est quasiment au vent ! Le compromis c’est Quiberon mais quelques bords à tirer quand même. Ce que nous faisons mais…. Les bords sont un peu trop carrés et le vent baisse. On remet le moteur pour passer la presqu’île de Quiberon et on termine à la voile en laissant le phare de Taignouse à tribord. Belle navigation dans le bouillon des rencontres de courant puis nous voilà à Port Haligen . C’est là que j’ai loué un Biloup 26 en 2018. Ce qui m’a décidé à acheter le Calao. Surprise, j’en découvre un autre sur le ponton parfaitement identique au Calao.

 

Jeudi 12 octobre

 

Départ tranquille après un passage au sanitaire « grand confort » avec pour destination « le Crouesty ». Le temps est un peu couvert mais, il fait vraiment bon. On avance bien au grand large c’est une superbe et très agréable navigation.

 

On change de programme en cours de route. Cela sera le Port de l’île aux moines où nous laisserons passer la dépression de vendredi.

 

On gonfle l’annexe pour une courte promenade sur l’île. Il fait une douceur incroyable. 

 

Vendredi 13 octobre

 

Grasse matinée. En se levant le plan est prêt pour la journée. On prend nos affaires de toilette, le sac à dos avec le pique-nique et en route pour faire le tour de l’île aux moines. Le vent monte progressivement. Sur la côte exposée, en début d’après-midi, on sent bien les 40 nœuds de vent.

 

Douche royale avant de reprendre la navette et en arrivant …… Surprise, le Calao est tellement ballotté qu’on a parfois l’impression qu’il va monter sur le ponton. Il est en appui sur les pare battages. C’est violent. Les housses sont déchirées et mon câble électrique sectionné en partie. Il faut qu’on change de bord pour que le bateau soit plutôt sur ses amarres. Quelques hésitations tellement il y a de vents et de courants puis, on y va ! Et tout se passe bien… Je fais le tour du ponton et fait face au vent au ralenti. C’est joué et …. C’est tout de suite beaucoup mieux. Ce fut une belle manœuvre. On propose au muscadet garé devant nous la même solution. Ils sont d’accord mais la manœuvre se fera aux amarres. Encore une belle dose d’adrénaline pour terminer l’après-midi ! 

 

Samedi 14 octobre

 

Nous voilà en route pour le Croisic, enfin, on verra comment sont les conditions de navigation en sortant du Golfe! Les courants sont impressionnants, on se laisse embarquer pour dépasser parfois 10 nœuds avec 7 nœuds de courant par endroit et de belles marmites ! En sortant il y a trop peu de vent. On s’appuie sur le moteur. Je suis tenté par une escale à Hoedic mais, demain c’est un vent d’est qui s’annonce, pile en face.

 

Le vent finit par se lever et c’est un grand bord, parfaitement sur l’arrière mais, uniquement sous grand-voile et le Calao trouve son équilibre, c’est nickel.

 

Arrivée au Croisic on trouve une belle place devant la capitainerie qui est fermée jusque lundi !

 

Dimanche 15 octobre

 

Dernier jour avant le départ de mon coéquipier. On décide de faire le tour de l’île Dumet. Il fait frais et le vent est bien soutenu. C’est une journée très agréable pour la voile. On décide de faire un arrêt à l’ancre au plus près de L’île et, au moment de remettre le moteur en route, plus de refroidissement ! La pompe est désamorcée. C’est la deuxième fois aujourd’hui ! C’était déjà le cas ce matin et nous avons dû rejoindre le ponton en catastrophe pour réparer et repartir juste à temps. Il n’y avait plus que 30 cm d’eau sous les quilles. Enfin, cette fois-ci, le circuit tient.

 

Pique-nique à l’ancre et c’est l’heure du départ. Pas facile de remonter cette ancre quand il y a du vent et du courant.

 

Pour revenir, du près et du grand largue pour une belle navigation et surprise au retour au Croisic, la place est occupée par un catamaran ! On se place sur la seule qui soit encore libre…

 

Lundi 16 octobre

 

Et l’ouverture je suis à la capitainerie. On me propose une place dans le bassin précédent. Le ponton fait 10 cm de large, je ne suis même pas certain qu’il supporte mon poids. Je refuse. On m’en propose une autre, ouf, même si ce c’est un peu cher pour un séjour qui risque de se prolonger car la météo se dégrade franchement. Enfin, nous sommes maintenant bien installés et le Calao peut maintenant attendre des jours meilleurs .

 

Mardi 17 octobre

 

Fin octobre c’est Céline qui fait des siennes. Pas en reste Ciara, Domingo et Frédérico ont aussi joué leur partition. C’est la météo qui dicte la règle. Pas d’autre choix que de patienter, attendre les jours meilleurs qui…. Ne sont pas venus ou bien timidement et bien tardivement ! 

 

Samedi 18 novembre

 

La décision est prise de rapatrier le Calao par la route.

 

C’est n’est pas si simple de tout coordonner. La grue est en panne à la Turballe mais aussi à Piriac sur mer.  J’essaye à Pornichet, c’est d’accord.

 

Dernière navigation, du Croisic à Pornichet 

 

Mardi 21 novembre

 

Le Calao est monté sur le quai où nous passons la nuit. Un prestataire doit venir avec une grue pour le mât avant 10h demain matin !

 

Mercredi 22 novembre

 

Dans les faits le camion était là dès 9 h30. Les grandes manœuvres commencent et s’enchaînent. Il a fallu procéder en deux fois pour le mât, ça coinçait pour la manœuvre ! Enfin tout rentre dans l’ordre.

 

Nous prenons la route vers midi pour un retour sans encombre. 

 

Jeudi 23 novembre

 

Je rejoins Calais pour la fin de la matinée. Comme prévu la jonction est faite avec le transporteur. Le portique décharge le Calao sur le quai où il passera plusieurs mois, le temps de sécher et d’une petite remise à niveau avant d’autres aventures.

 

Pour résumer :

 

Départ de Calais le 6 septembre 2023. Navigation jusqu’au 17 octobre et le temps se dégrade. Retour au Croisic le 16 novembre après avoir laissé passer une succession de dépressions. Petite navigation jusqu’à Pornichet et fin de l’aventure.

 

Calais-  Boulogne- Rye-  Brighton- Bembridge- Yarmouth- Worbarrow Bay- Tréguier-  Port Blanc -Tréguier- Roscoff- L'Aber Wrac’h-  Brest- Camaret-  Audierne-  Guilvinec- Concarneau- Lorient- Port Tudy (Groix)- Quiberon- Port Blanc (Ile aux Moines)-  Le Croisic- Le Croisic via l’ile Dumet - Pornichet

 

23 jours de navigation - 702 MN

 

La plus grande étape : Burnemouth - Tréguier 132 miles, 106 h moteur.

 

 

                                                                                               Marc DEMEULEMEESTER - Biloup 26  "CALAO"

 

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    gregoire Biloup Moyak (mardi, 09 avril 2024 20:40)

    Merci pour ce récit qui me fait rêver, j'ai l même type de projet, je veux dire naviguer sans contraintes pendant plusieurs semaines

    quel est le modèle de la capote de roof que tu as installée sur Calao : je pense que la même irait sur Moyak sans avoir à sectionner la main courant du roof ?

  • #2

    Marc Biloup Calao (vendredi, 26 avril 2024 16:49)

    Bonjour

    Désolé pour le temps de latence, j'étais en déplacement!
    La marque de la capote est NV. C'est le chantier Leborgne à Baden qui l'a installée en 2019, pour 1871 euros pose comprise (capote, arceau, rail et ralingues).